BUTTERCUP never dies.
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 IDEES PERSONNAGES

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buttercup
LITTLE MONSTER Don't be a drag just be a queen
buttercup


Messages : 235
Date d'inscription : 23/02/2011

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MessageSujet: IDEES PERSONNAGES   IDEES PERSONNAGES EmptyJeu 14 Avr - 20:01

14 JUIN 2006 - BLUEBELL, ALABAMA.  J'entendais maman et abuelita chuchoter dans la cuisine, la plus âgée tentait de calmer sa fille mais c'était peine perdu, elle le savait. Faire une réception n'était pas la meilleure idée qu'Isabella Sachez-Boyd ait eu dans sa vie, elle aurait pu se douter qu'elle ne le supporterait pas. C'est ce que j'ai pensé pendant quelques secondes jusqu'à ce que je me dise que c'est ce que papa aurait voulu. Il adorait être entourés de ses amis et sa famille, c'était une personne joyeuse et toujours là pour ses proches, c'était dans les grandes lignes le discours du meilleur ami de mon père. Il était dans le vrai mais je détestais le ton qu'il avait employé, comme s'il connaissait Sacha Boyd plus que n'importe qui dans ce monde. Personne ne le connaissait comme moi ou ma mère et je détestais tous ceux qui prétendaient le contraire. Assise sur le fauteuil je ne me rendais pas bien compte de ce qui se passait autour de moi, j'étais enfermée dans mon monde, un monde où la perte de mon père ne faisait pas aussi mal. Les gens bougeait autour de moi, il discutait mais tout était flou. Je leur en voulait pour avoir fait de cette journée une célébration, comme si rendre hommage à un mort se réduisait à manger des petits canapés en écoutant de la musique. Aucun membre de ma famille n'était resté, maman, accompagnée d'abuelita, s'était réfugié en haut et quand à mes grands parents paternelles étaient rentrés chez eux – l'a perspective de partager le deuil de leur fils avec des musiciens de ne les enchantait pas. Il ne restait que moi assise sur le canapé les yeux dans le vide à m’imaginer comment se serait déroulée la journée si papa était encore en vie. « Daddy's little girl, always looking for ... » un grondement sourd s’échappa de ma gorge sans que je m'en rende réellement compte. « Je déteste cette chanson ! Et je déteste cette réception. » Sous les yeux surpris des invités je quittais la pièce en courant pour rejoindre ma chambre. Mon sanctuaire, un endroit bien à moi où personne ne viendrait me déranger sans que je lui en donne la permission. Allongée sur mon lit je n'arrivais à penser qu'à des stupides souvenirs de papa et moi. Les souvenirs, c'était tout ce qu'il me restait de lui. Je me rappelais alors de notre voyage depuis l'Argentine pour venir aux États-Unis.

▲ ▲ ▲
J'attachais ma ceinture pleine d’inquiétude et d'attentes vis à vis de ma nouvelle vie. L'avion allait nous poser aux États-Unis en quelques heures seulement et j'avais l'impression que c'était loin d'être assez pour me préparer mentalement. Papa avait dû remarquer mon anxiété car il me prit la main pour faire évacuer mon stress. « Ne t'inquiète pas Lananita tout va bien se passer. La ville où j'ai grandit est magnifique et accueillante, tout le monde va t'adorer. » m'avait-il dit en espagnol, la seule langue que je connaissais à l'époque. Tout en Bluebell me faisait peur et surtout les habitants. Je n'avais jamais eu d'ennuis avec personnes à Bueno Aires. Je n'étais pas très populaire mais les gens m'aimaient bien, je n'avais aucun problème avec personne. Mes amis pouvaient se compter sur les doigts d'une main mais, ils étaient les meilleurs. Ils allaient me manquer mais ce qui me rendait mélancolique, plus que tout le reste, était de quitter ma grand-mère, « Mi abuelita » avec qui j'avais un lien particulier car elle et moi étions faites du même bois. « Et si ça se passe mal ? Papa je ne sais même pas parlé anglais et je connais personne là-bas. » Le chef de cabine annonçait le décollage imminent de l'avion et mon anxiété augmenta d'un cran. « Écoute moi Lananita l'individu qui ne peut pas apprécier une personne aussi formidable que toi est un imbécile. Y a que des cons pour ne pas voir qu'elle exceptionnelle jeune fiel tu es. » « Sacha, ton langage ! » Suite à la réprimande de maman mon père me lança un regard complice qui me fit rire. Je fût rapidement rejointe par mes parents.

▲ ▲ ▲

Évoquer se souvenir provoqua une crise d'angoisse. J’ouvris rapidement la fenêtre en espérant que l'air frais de la campagne allait me calmer. Cela me prit plusieurs minutes pour retrouver mes esprit et malgré ma respiration encore saccadée je refermais la fenêtre. Je pouvais officiellement dire que c'était la journée la plus horrible de ma vie et pourtant je me suis sentie au dessous de toute plus d'une fois. Je me rappelais alors le moment où on m'a annoncé la mort de papa. J'étais en cours à ce moment là, en plein test de math d'ailleurs. Je m'efforçais de me concentrer mais ce n'était pas facile, ça ne l'a jamais été pour moi. J'avais beau connaître toutes les réponses et savoir comment résoudre les problèmes je ne pouvais pas fixer mon attention suffisamment longtemps. C'est le problème d'avoir une trouble déficient de l'attention et d'être paradoxalement une surdouée. Ce jour-là je peinais avec des fractions lorsque le principal est entré en classe en demandant à me voir. Ma mère m'attendais, les joues baignée de larmes. Quant elle m'a vue elle m'a prise dans ses bras et caressé mes cheveux pendant quelques minutes avant de m'annoncer que papa avait eu un accident de la route en rentrant de New-York. Je me suis mise à hurlée, toute l'école m'a entendue et puis je ne me souviens de rien après ça. Je me suis réveillée dans mon lit le lendemain. Je repensais alors à la fois où Judy Breeland m'avait mit la tête dans les toilettes ; Risible en comparaison de ce qu'était cette journée. Même si j'additionnais toutes les brimades que m'avaient fait subir les fille de l'école ça m'arriverait pas au centième de ce que je ressentais pour la mort de mon père. Si elles m'avaient humiliée la mort de papa m'avait brisée. Les larmes coulaient malgré moi, et à chaque fois j'avais l'impression que je ne serais plus jamais heureuse de ma vie. Je réalisais que dans ces moments là être seule n'était pas une bonne idée. On a besoin des gens qui nous aime pour nous épauler, nous faire comprendre qu'avec le temps toute irait mieux. Je rejoignis ma mère et ma grand-mère qui accueillirent toutes deux à bras ouverts. J'avais ne plus avoir papa à mes côtés j'avais toujours ma mère et ma grand-mère, ça comptais énormément.



J'avais passé des mois à ruminer pour un abruti qui m'a laissé tomber pour une godiche – il y a vraiment quelque chose qui cloche chez moi. Aucune fille digne de ce nom ne devrait s’apitoyer ou se remettre en question pour un salopard qui se laissé séduire par la première pétasse écervelée qui passe. En fait je pense que c'était plus le fait d'avoir été humilié par un abruti qui m'embêtait. Quoi qu'il en soit il devait payer, on ne joue pas aussi facilement avec moi. Il allait avoir la monnaie de sa pièce et ça allait faire très mal. Au début je comptais seulement le rendre jaloux mais vite ça ne m'a pas suffit et le voir jaloux m'inspirait. « Bon je veux créer d'embrouille mais la copine de ton ex viens de te donner le regard de la mort. » C'était vrai. Si les regards pouvait tué c'est sûr que celui là m'aurait achevée sur place. J'avais enfin le pouvoir sur elle. Avec un sourire des plus hypocrites je lui fit un signe de la main pour qu'elle comprenne que c'était fini, elle avait perdu. Je ne comptais pas la blesser au départ, seulement elle prenait un malin plaisir à me nargué dès qu'elle remarquait je j'observais Martin. « Voyez qui se ramène. » Mon sourire devait sûrement faire peur. Je me sentais d'humeur presque sadique. La vengeance est un plat qui se mange froid et j'ai dû attendre près de trois mois pour avoir la mienne mais elle allait être saignante. Hugo me prit dans ses bras et m'embrassa histoire de faire monter la tension chez Martin, il connaissait très bien son rôle de faux petit amie. Question substitue je n'aurais pas pu trouver mieux. « Ahem, Al ? » je détestais ce surnom, trop masculin pour moi. Il aurait pu faire comme tout le monde et m'appeler Allie ou Lana mais cet idiot pensais être follement original en me surnommant Al. « Je peux te parler s'il te plaît ? » « Ouais … bien sûr. » un dernier baisé pour Hugo avec qui je partage un regard complice. Il sait comment tout cela va se terminer. La fac n'est pas très grande mais juste assez pour accueillir des élèves venant de plusieurs petites villes. J'aurais pu choisir une grande fac mais je crois qu'elles ne m'auraient pas accepter, j'ai de bon résultat mais pas assez pour intégrer Berkley ou Brown et de toute façon je voulais resté près de Bluebell pour continuer à voir ma mère. L'endroit où Martin m’emmena n'était pas très loin et à la vue de tous. En même temps il était difficile de se cacher ici. « J'ai rompu avec Trish, je voulais que tu le saches. » Je ne comptais pas lui répondre jusqu'à ce que j'ai une raison de le faire. J'aimerais savoir comment ce con peut s'imaginer que ça m’intéresse. Enfin le pire de toute c'est qu'il a l'air de penser qu'il a vraiment une chance avec moi. « Je sais que tu as quelqu'un mais Je … Je pensais que si tu étais d'accord on pourrait … Tu sais, toi et moi. Comme avant. » « Soit plus explicite. » « J'ai fais une erreur ok. J'ai été con mais s'il te plaît pardonne moi , je t'aime. » Alors c'était aussi simple que ça dans son esprit ? C'est à croire qu'il ne me connaît vraiment pas. Je ne suis pas dure genre à pardonner facilement ou à donner des secondes chances après un petit « pardon ». « Vraiment ? Tu m'aime ? C'est vraiment dommage. » Lire l’incompréhension dans ses yeux m'amusait. Il y a quelques mois j'étais dans sa situation. Il ne réalise pas à quel point il m'a fait mal, c'était la première fois que je laissais un homme prendre une telle place dans ma vie et il a osé tout foutre en l'air. « C'est mignon … Tu peux sincèrement aller te faire foutre. En fait merci pour ce que tu as fait, ça m'aurait fait mal de resté avec un loser dans ton genre. De toute façon comme tu as pu t'en rendre compte j'ai déjà trouvé quelqu'un qui soit dit en passant est mieux sous tout point de vu …. si tu vois ce que je veux dire. » Tout mon stratagème a finit par porter ses fruits. Je pouvais lire l'humiliation, la tristesse et la colère dans son regard. Il n'a que ce qu'il mérite au fond. Honnêtement je pense même ne pas avoir été assez dure que ce que j'aurais dû. D'un pas décidé je rebroussais chemin vers Hugo en prenant soin de bousculer la fameuse Trish en passant. « C'est mal de dire que je me sens puissante et soulagée de l'avoir envoyé ballader en appuyant là où ça fait mal ? »


Dernière édition par buttercup le Mer 29 Fév - 2:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: IDEES PERSONNAGES   IDEES PERSONNAGES EmptyJeu 14 Avr - 20:04

1. Inspiré par "She's the man"

Le personnages serait une fille qui pour une raison quelconque aurait décidé de se faire passer pour un mec (ex; pour une activité ) l'université, à cause d'un travail ...)

>>> le scénario : Etant féminine l'un des gars avec qui elle traîne commence à 'craquer' pour elle, il a peur pensant qu'il devient gay, elle devra lui dire la vérité.

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